Bonjour! Je m'appelle Ellyana Hitarou mais mes amis me surnomment Elly. Je suis né(e) à Dublin, Irlande le 22 Mai 1997 et de ce fait j'ai donc 15 ans. Côté coeur, je suis célibataire malheureusement , sachant que mon orientation sexuelle est hétéro . J'appartiens au groupe créatif . Je suis un personne souvent calme , têtue , réveuse, timide; mais aussi serviable, gourmande, peu confiante en soi-même, peu confiante envers les autres.

Il y a maintenant 15 ans à peu près, par cette belle journée qu’étais le 22 Mai 1997, une petite fillette est née dans la ville de Dublin, en Irlande. Cette petite fille c’est moi, Ellyana Rin Nola Hitarou. Nous ne sommes pas nombreux dans ma famille : je suis entourée de mon père, Aiden, de ma mère Mion, et de mon grand frère Daniel Tadase Liam. J’ai tout de suite été très proche de ce frère qui est de deux ans et demi mon ainé. Il m’a toujours soutenue et à défaut d’avoir une mère complètement maman poule j’ai le frère poule… J’ai toujours eu l’habitude d’aller le voir dès que quelque chose n’allait pas et en grandissant, quand je n’allais pas le voir, c’est lui qui venait comme mût par un sixième sens.

J’ai toujours été décrite comme une petite fille sage, du moins quand je ne me mettais pas en tête de convaincre mon entourage du bien fondé de mes pensées, auquel cas je devenais, et deviens toujours, très têtue. C’est ma partie de caractère irlandaise. Je suis aussi très rêveuse, rien d’étonnant quand l’on regarde mes origines : je suis née dans le pays des lutins, des fées et autres créatures fantastiques. Je peux, sans problème, passez de longues heures à rêvasser, et de préférence au coin d’un bon feu de bois ou d’un lac paisible je vous prie ! Cette partie de mon caractère est resté identique entre mon enfance et maintenant mais un point à changer. Si ma timidité était déjà part intégrante de ma personnalité lors de mon enfance, je n’ai pas toujours été aussi méfiante envers les autres ; mais bon… Vous ne pouviez pas le savoir…

Vous voulez connaître ce qui s’est passé, pour que je change, je suppose ? D’accord… Je vais vous en raconter un peu plus sur ma vie et moi… Je vous ai déjà raconté la relation fusionnelle que j’entretiens avec mon grand frère, mon cher Dan’, mais je ne le répéterais jamais assez. Mon grand frère, mon protecteur, ma sauvé de bien horribles traitements. Je ne remercierais jamais assez le sixième sens qu’il a développé à mon égard. Bon, par où commencer ? Par le début ? Oui, vous avez raison c’est le plus logique ; que suis-je bête parfois ! Il y a trois ans, voir même trois ans et demi ou quatre an, je ne suis plus très sûr de la date, j’ai rencontré un garçon de mon âge : Ichiyo Watanabe. Ichiyo était un garçon tout ce qui a de plus merveilleux d’apparence : un vrai BCBG (Bon Chic Bon Genre). Il était sympathique, avait de l’humour, était poli, possédait une culture plutôt considérable et était surtout ce que l’on peut appeler familièrement un « beau gosse ». J’étais complètement tombé sous le charme d’Ichiyo et l’avait même présenté à ma famille qui l’avait parfaitement approuvé.

Jusqu’à là, me direz-vous surement, j’étais plutôt une veinarde qu’une malchanceuse. C’est vraie, je le reconnais, mais écoutez plutôt la suite. Si mes parents l’approuvaient, en sachant qu’ils auraient surement approuvé un mendiant s’il me rendait heureuse, ce n’était pas forcément le cas de mon frère. Daniel me surveillait souvent, il avait une drôle d’impression concernant Ichiyo. Un an après que nous ayons commencé à sortir ensemble, ne voyant aucun problème pointer son nez, et me voyant heureuse, mon frère laisse un peu plus d’espace entre lui et moi. Oh ! C’était bien parce que je lui avais demandée : sinon cela n’aurait pas suffi, loin de là mais il ne me refusait quasi rien. Je n’aurais pas dû insister pour vivre mon histoire d’amour sans regard indiscret… Dire que je lui faisais confiance… Je ne me rappelle pas de grand-chose, même de rien jusqu’à mon réveil.

Bip… Bip… Bip… Ce bruit revenait sans cesse. Je l’avais beaucoup entendue dans mon « sommeil ». Lorsque je dis que je ne me souviens de rien entre ce moment et mon réveil je parlais de mon réveil après mon accident. Tout ce que je sais, je l’ai appris, bien malgré lui, puisque je l’avais forcé à m’en parlé, de mon frère. J’ai alors appris que, mût par une étrange impression, il était rentré à la maison et avait trouvé mon papier : celui sur lequel je disais être partie me balader avec Ichiyo dans la forêt. Je ne m’en rappelais même plus de ce papier, comme quoi j’avais oublié plus de chose que je ne voulais le reconnaître. Il avait ensuite rejoins l’endroit en question à une vitesse phénoménale, son sixième sens « spécial Elly » en marche. La suite ? Il n’a pas voulu m’en dire plus, mais je sais par contre qu’il les a arrêté alors qu’ils avaient, Ichiyo et quelques potes à lui, entrepris des choses pas très jolie, ni correct. Il suffit de voir mon réveil à l’hôpital… Une jambe et un bras dans le plâtre, des bleues partout sur le corps, mon visage tuméfié, et au plus profond de moi je me sentais mal. Daniel était arrivé à temps pour éviter le pire mais le traitement qu’ils m’avaient était déjà odieux.

C’est à la suite de cet « accident » que je me suis renfermée. Je n’ai plus jamais accordé aussi facilement ma confiance aux autres et je me suis éloignée de tout le monde, mis à part ma famille. Mon caractère déjà fortement marqué par la rêverie c’était accentuée, ma passion pour la lecture et pour la danse classique aussi. Je lisais, et je lis encore, beaucoup de roman à l’eau de rose ; ces histoires si merveilleuses qui me ravissent et, en même temps, me poignarde en me rappelant mes erreurs.

Maintenant, je devrais peut-être parler de la suite, des quelques temps passé chez moi avant de rejoindre l’école Sweet Amoris. Je me suis beaucoup renfermé sur moi-même, je dois le reconnaître… Ma mère et mon père essayait par tous les moyens de me faire sortir de mon mutisme. Je ne parlais qu’à mon frère. Tous les trois me surprotégeait et je commençais à étouffer. Mon frère, je ne lui dirais jamais rien, je ne le trouve jamais trop lourd : il s’est vraiment quand me soutenir quand me laisser seule –ce qui avec lui n’est pas forcément très courant-. Cette période de silence pesant, ou je ne communiquais qu’avec mon frère, et vaguement avec ma famille, a duré un an. Elle a été brisée par le temps qui passe, la persistance de mes proches et ma famille irlandaise. Mon cœur légèrement rétablie, toujours en cours de guérison, a décidé de s’éloigner, après s’être rendue compte de la peine qu’il avait faite à ma famille et mon entourage. S’éloigner pour être plus indépendante. S’éloigner pour mieux revenir après…

.J’ai beaucoup bataillé pour arriver ici, à l’école Sweet Amoris. Je vous ai déjà dit que mon sang irlandais me rendait très têtue ? Ce jour-là, cette semaine-là, ça a été le cas, fortement même. Mon père n’a, bizzarement, pas été le plus dur à convaincre alors que c’est de lui que je tiens mon sang irlandais –surtout qu’il a toujours été connu pour son caractère de cochon lorsqu’il s’y mettait-. Le pire, et le plus dur pour moi, et pour lui-même, a été mon frère… Il a essayé de me convaincre mais, malgré tout l’amour que je lui porte et malgré mon envie d’être encore protéger, et justement pour cette raison, il a fallu que je tienne bon. C’est ainsi que je suis arrivé ici, à cette école, sur cette petite ile, avec ma valise, mes souvenirs, et mon cœur en morceau…