Bonjour! Je m'appelle Sayuri mais mes amis me surnomment Yuri. Je suis né(e) à Okinawa le 08/09/1997 et de ce fait j'ai donc 15 ans. Côté coeur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est hétéro. J'appartiens au groupe Kawai Girl (évidemment !). Je suis une personne plutôt sympa (quand je veux bien); il faut dire que j'ai mon caractère, mais bon, ça, vous aurez tout le temps de le découvrir par vous même. Je suis impatiente, j'ai souvent tendance à être un peu trop directe (disons que je ne mâche pas mes mots) et j'aime pas qu'on me prenne pour une imbécile. Parfois, je suis aussi une vraie chipie et une très bonne menteuse. Je ne manque jamais d'inspiration quand il s'agit de faire un mauvais coup, mais je vous rassure c'est jamais bien méchant. Sinon, on peut dire que je suis rusée, dynamique et sans oublier jolie, la preuve j'ai toujours eu beaucoup de succès auprès des garçons, même si la plupart sont de vrais boulets. Pour les mauvaises langues qui disent que je ne suis qu'une peste capricieuse, je suis obligée de démentir ! Je suis simplement exigeante et déterminée; je sais ce que je veux et j'use de tous les moyens pour l'obtenir, ce qui est très différent !
Ah, et j'adore les cerises ! *-*

Je viens d'une famille aisée, avec mon père nous habitons une grande maison sur les hauteurs avec vu sur l'océan. Certains diraient que j'ai beaucoup de chance, mais la vérité est loin d'être si géniale. Ma mère est une ancienne mannequin d'origine suédoise qui a épousé mon père pour son argent. C'est d'elle que je tiens mes cheveux blonds et mes yeux clairs, et c'est d'ailleurs à peu près tout ce qu'elle m'a jamais donné. Papa quant à lui, est à la tête d'une grande multinationale qui vend des cosmétiques de luxe. Il est devenu un homme d'affaire assez influent au Japon. Le seul problème c'est qu'il voyage souvent pour son travail et quand j'étais petite, je me retrouvais, souvent toute seule à la résidence avec ma mère. Elle ne s'est jamais occupée de moi, elle préférait sortir s'amuser, boire et faire la fête. C'était la gouvernante qui me gardait lorsque mon père s'absentait.

La triste vérité c'est que ma mère a toujours été jalouse de moi parce que je recevais davantage d'attentions de la part de mon père. Elle faisait sans cesse des scènes à ce sujet, c'était insupportable. Finalement quand j'ai eu 6 ans, ils ont divorcé. Ma mère est partie avec un photographe connu dans le milieu de la mode et on a plus jamais eu de ces nouvelles. Au fond, ce n'était pas plus mal. Ainsi nous sommes resté tous les deux mon père et moi. Et il y avait aussi la gouvernante bien sur, Cho. Je suis loin d'être à plaindre. Si ma mère ne m'a jamais vraiment aimée, heureusement j'ai toujours eu Papa et Cho qui m'entouraient. Mon père m'a toujours considérée comme sa petite merveille adorée et ne m'a jamais rien refusé. Quant à Cho, elle n'a jamais eu d'enfant et elle m'a toujours chouchoutée comme si j'étais sa propre fille. D'ailleurs, j'ai un peu honte parfois, j'ai pas toujours été très tendre avec elle et je lui en ai parfois fait voir de toutes les couleurs. Ça ne veut pas dire que je ne l'aime pas, bien au contraire, mais que voulez vous, on se refait pas hein !J'étais un vrai démon quand j'étais plus jeune, heureusement je me suis quand même un peu assagie depuis (si si c'est vrai, j'vous jure!).

Même si j'étais intelligente et que j'avais d'excellentes notes, j'ai toujours eu des problèmes à l'école, à cause de la discipline. Ce n'était pas ma faute, les autres filles me détestaient et ne cessaient de m'embêter parce que j'étais différente à cause de mes cheveux blonds et de yeux turquoises. Et puis, comme je ne suis pas du genre à me laisser faire, je répliquais et c'était toujours moi qu'on punissait. Finalement, à partir de mes 6 ans, quand ma mère est partie, j'ai suivi des cours à domicile avec un précepteur jusqu'à ce que je sois en âge d'entrer au collège. Pendant 5 ans, donc. C'était beaucoup mieux qu'à l'école. J'ai étudié les mathématiques, le Japonais, l'Anglais, l'Histoire et j'ai appris à jouer du piano. Mais je reconnais que je lui ai quand même donné quelques difficultés, au précepteur. C'est pourtant simple, quand je n'ai pas envie de faire quelque chose, ça ne sert à rien d'essayer de m'y forcer, ce que bon nombre d'adulte a du mal à comprendre.

Bon, je ne vais pas plus m'étendre sur les péripéties de mon enfance, parce que sinon on y passerait la semaine, entre la fois ou j'ai failli noyer mon cousin dans la piscine et celle où j'ai convaincue ma meilleure amie de me laisser expérimenter sur elle mes talents de coiffeuse.. C'était un vrai massacre. La pauvre ! C'est peut être en partie pour ça qu'on ne se parle plus d'ailleurs, mais bon, on ne va pas réécrire l'histoire hein. Vous l'aurez compris, je n'ai jamais vraiment été très douée pour me faire des amies et pour les garder surtout. Comme je suis jolie, j'ai toujours été populaire auprès des garçons, mais avec les filles c'est une autre affaire. En fait je crois que j'ai eu davantage de petits copains que d'amies filles dans toute ma scolarité. Bon, il faut dire que je ne suis pas non plus très douée pour les garder longtemps les petits copains.. Je suis sortie avec tellement de crétins qu'il y a de quoi être désespérée. Au départ, ils ont l'air gentils, attentionnés et tout et tout, et puis pouf, dès qu'on accepte de sortir avec, ils se transforment en vrais abrutis !

Heureusement les choses sont différentes à Sweet Amoris. J'ai vraiment été contente de repartir à zéro en entrant dans ce pensionnat. J'ai découvert ce lycée en surfant sur internet. Quand j'ai vu la description de l'établissement, la beauté de l'île et tout, j'ai tout de suite été sous le charme ! Ensuite je n'ai eu qu'à vanter à mon père la qualité de l'enseignement et du cadre de vie sur l'île pour qu'il accepte de m'y envoyer. Ici, je suis vraiment bien intégrée, je m'y plais beaucoup et en plus, les garçons sont trop beaux !